12 articles de la charte

• Partager sans urgence.

    Nous avons choisi un humanitaire sans urgence, pour apprendre à partager au quotidien, en prenant le temps de créer des liens

    chaleureux. Pour que le partage soit durable, nous ne devons pas bouleverser nos emplois du temps.

• Partager à sa mesure.

    Pour ne pas s’épuiser dans l’aide, il est important de déterminer qu’est-ce qu’on peut vraiment partager, quel juste temps on peut y

    consacrer. Alors notre aide devient légère, joyeuse et durable.

• Partager régulièrement nos  » trop « 

    Un « trop » est un objet en bon état qui nous est devenu inutile, et qui correspond précisément aux besoins des plus démunis.

    Nous pouvons aussi partager des « trop » de temps, de compétence, de lieux, de financement, etc.

• Partager de façon anonyme.

    L’anonymat est un garde-fou contre les exagérations de l’ego.

• Partager sans intermédiaire.

    Pour que nos dons arrivent à destination il est important de rester maître de la situation.

• Partager gratuitement.

• Partager sans chercher à changer celui que nous aidons.

• Partager, seulement, s’il y a une demande clairement énoncée.

• Partager avec l’autre, c’est savoir reconnaître notre misère commune.

    Sinon nous aidons en « sauveur du monde » ou en « donneur de leçon ».

• Le partage doit améliorer notre vie personnelle.

    Nous ne pouvons pas aider par compensation d’une vie personnelle non accomplie.

• Le bénévolat doit procurer un « salaire » intérieur : une satisfaction d’être.

    Il est important de se demander régulièrement : « Suis-je nourri, par mon action ? ». Car durer dans le bénévolat, c’est y gagner

    intérieurement.

• Il n’y a pas de partage matériel durable sans partage d’essentiel.